Cela fait fort fort longtemps que je n'écris plus ici, et à vrai dire je complexe un peu de laisser Emma se débrouiller seule (bien qu'elle se débrouille comme un chef!)(pourquoi on ne dit pas comme une chef? c'est quoi ce sexisme grammatical mm?).
La vérité, c'est que depuis quelques temps, je vis à Forks. Enfin, pas le vrai Forks, mais sa version française. Je ne dirais pas où, histoire de conserver ma couverture.
Donc j'ai été mutée à Forks. Mon père n'est pas policier, ma mère ne se dore pas la pillule au soleil en m'envoyant bouler, non, la fonctionnaire c'est moi.
Et du coup, avec toute l'humidité ambiante, me voilà (déjà) en arrêt maladie avec 15 kg d'antibiotiques, des chocorems, du turkish apple from Whittard Teas, le dernier JK Rowlings, et le livreur de colis qui doit arriver avec mon coffret dvd de Games of Thrones.
Et du coup voilà que je regarde par la fenêtre, et que le me dis : tiens, on se croirait à Forks. Ce n'est pas la 1ere fois que cette reflexion me vient à l'esprit, et du coup (bis repetita) je me suis dit que ça pourrait faire une rubrique sympa sur TN. Corrigez-moi si je me trompe, mais je la ferais quand même :-D
Je pose le décor : forêts, pluie, gens très sympas comme bizarres (comme partout ailleurs, sauf que pour mon malheur je suis un aimant à gens bizarres et que leur quota est dangereusement élevé quand je suis dans les parages), écoles-collèges-lycées humides mais respectables, et une spirale de l'ennui à géométrie variable, selon si vous faites partie de l'équipe de volley (ça c'est pour vérifier si Vi lit ^^) de la ville ou d'un club de théâtre. Je ne fais partie d'aucun, mes amis font loin (et parfois bravent les éléments pour venir, cf Chronique de Forks 1), je n'ai pas de petit ami vampire ni le caractère passif-soumis de Bella, mais me voilà à Forks. Quoi de mieux pour sonder l'âme des forksiens à la façon de Navarre?