Le site Slate a fait une analyse du phénomène de mode 'vampirique'
dans la littérature, à la télé et au cinéma. Les rédacteurs en ont tiré une réglette, ainsi que diverses conclusions sur la période :
Les Années d'Ail (garlic), 1960-65 : les Vampires ont été très présents au début des années 60, aidés en cela par le jeu de Christopher Lee dans L'Horreur de
Dracula (1958) Mais cet élan tourne court. Le Compe ne fera même pas ne serait-ce qu'une minuscule apparition dans Les Jeunes mariées (1960) de suivi de Dracula. On
n'observe aucun film de vampire dans les trois années suivantes - un film italien, Black Sabbath, mis à a part. Idem en littérature, n'ont été publiés que quelques romans obscurs, peu
connus et peu lus.
… et la résurrection : Christopher Lee retrouve la cape pour la suite Dracula : le Prince des ténèbres de 1966, dans lequel l'aristocrate mort-vivant est
ressuscité par son serviteur loyal Klove. Cette même année 1966, la chaîne ABC lance un feuilleton, Dark Shadow, qui introduit au cours de la saison un vampire nommé Barnabas
Collins pour gagner en audience. Après le Prince des ténèbres, les vampires ont envahi l'espace culturel, quel que soit son genre, des films de blaxploitation
(Blacula, 1972) à la série TV Kolchak : le Harceleur de la Nuit, dans laquelle un journaliste a affaire à des cas de meutres & co surnaturels (l'ancêtre de X-Files ^^). Le
point culminant de cette période est incontestablement la création du personnage du Compe (Count von Count en VO) dans Rue Sésame (1972), vampire qui mange
tout ce qui lui passe sous le nez.
Les Années d'Ail, 1975-76 : Passage à vide. Aucun film notable en 1975 ou en 1976 ; la série Kolchak a été annulée après une seule saison.
… et la résurrection : Stephen King et Anne Rice débarquent. King publie Salem's Lot en 1975 et Rice Entretien Avec un Vampire l'année suivante. Si au
début la recette ne prend pas, en 1977 les ventes sont boostées avec la sortie de Comte Dracula, l'Enragé et de Martin. En attendant, les séries de romans sur les vampires sont
à la mode, Chelsea Quinn Yarbro publie environ deux douzaines (o_O) de romans mettant en scène un vampire, Le Comte de Saint Germain en 1978. King a changé de sujets, mais Rice
restera fidèle aux vampires pendant 30 ans jusqu'en 2005.
Les Années d'Ail, 1980-84 : Pratiquement rien durant cette période, à part un film gay, Gayracula (dont le slogan était : "Il vous sucera sec !"), The Monster
Club et The Hunger, ainsi qu'une poignée de romans inintéressants.
… et la résurrection
: Deux oeuvres ont secoué le monde des vampires à la fin de l'ère Reagan : le roman d'Anne Rice Lestat le Vampire (1985) et le film de Joel
Schumacher The Lost Boys (1987). Lestat a permis de redécouvrir Entretien..., tandis que le film de Schumacher a établi un genre de "vamp-teenager",
films de vampires pour adolescents, qui rendra possible Buffy (le film, sans Sarah Michelle Gellar).
L'Année d'Ail, 1997 : Un seul film de vampire a été sorti en 1997 : Vampire Journals (rien à voir avec l'actuel The Vampire Diairies) et un seul roman :
Dracula the Undead. Les deux d'entre ceux-ci occupent des endroits (places) spéciaux sur l'étagère à personne. Tous deux ont peu de succès. Cependant, en mars 1997, la série Buffy
contre les Vampires redonne de l'éclat à cette année 1997 terne pour les vampires.
… et la résurrection : Buffy contre les vampires est à ce jour la plus longue série TV mettant en scène des vampires, et son succès a rayonné, ouvrant la voie
à Blade, Underworld, au Vampire's de John Carpenter, à Van Helsing et au blockbuster littéraire comme cinématographquie
Twilight. 2006 fut incontestablement l'année du retour des vampires.
Que peut-on ajouter de plus ? Les périodes de folie vampirique ont précédé des périodes de calme, cela risque de survenir à nouveau.
Cependant, comme le dit le site : they will be always back !!
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